Projets, envies

Copié/collé de ce que j’ai déjà… Remarquez la mise en abîme…!

IDÉES DE PROJETS, ENVIES

(24/01/2006)
L’arc m’avait d’abord intéressée par rapport à la question d’archivage de projets multimedia - intercatif, aléatoire. Et, ayant un peu oublié cette question en avançant dans mes projets, je suis amenée à me demander ce qui dans mon boulot, maintenant, peut s’en rapprocher, ou intégrer cette notion.
Je suis déjà fortement imprégnée des notions de mémoire, de trace
Du parcours, cheminement - de pensée, de vie, physique, interactif -, je développe petit à petit mon travail autour du passage, de la transition, de l’état “entre“.
Le passage est un entre-deux, un non-état qui paraît donc aussi difficilement archivable. Pourtant en parallèle ce que j’écris est bien une trace simple, figée, datée, consultable.

Du coup je perçois un peu deux tendances :
1/ Ancrer la captation de “l’entre” dans la problématique de l’archive
2/ Retourner le principe d’archives écrites vers un autre fonctionnement, plus ou moins inverse, contredisant son apparente régularité/stabilité

(22/01/2006)
Par rapport à mon travail actuel :

J’essaye de saisir un instant certainement irréel, virtuel, imaginaire, propre à ma conception de ce qu’il est : le passage d’un état à un autre, la dérive vers l’évasion, la rêverie, le décrochage.
Etre, puis être dans un “état second”
En figeant ou reconstituant cet instant, je tente le répertorier, de le définir. Recueil.
Ce pourrait être comme un journal de mes évasions, de l’instant où je disparais d’une réalité pour entrer dans une autre. (ticket, billet, pass…?)

Archivage en rapport au fait de garder une trace d’un passage.
L’archivage alors que l’état n’est pas défini mais en transition.
J’archive une échappée. Si l’instant est trop court j’archive avant, après, mais jamais la chose elle-même…

Ce qui m’intéresse avant la collection elle-même c’est LE moment de captation, LA chose fugitive que l’on compte garder

>> bug numérique entre deux trames ? passage d’une image à une autre
>> lecture en pause d’une courte séquence (effet d’aller-retour d’une image à une autre, saccade malgré la fluidité du temps pendant l’action elle-même)
>> série d’entre deux images, sans cesse en mouvement comme cette vision de “pause” en video
>> archiver une journée en l’encadrant de deux “archives”, deux images, et l’aller-retour de l’une à l’autre est le passage d’un état à un autre, donc de l’ensemble… ellipse (sous-entendu, raccourci dans l’expression de la pensée)
>> “l’infiniment court”…. l’infini m’encourt ; l’un fini, l’un court ; l’infini ment, court ; l’un fit ‘ni’, et l’autre….? J’y fis mon nid et restai là.

(24/01/2006)
Mes travaux sont des archives en soi : traces du passage d’un état à un autre, écrits/retranscriptions d’humeurs, de pensées.
Je focalise sur l’arrêt, la pause dans le temps où apparaît le décrochage. J’archive une temporalité rythmée par l’absence - absence de soi -

Comment regrouper ? faut-il regrouper ?
Montrer le flottement ?

(22/01/2006)
Se prendre en photo régulièrement et écrire l’état d’esprit du moment (même très rapidement)
> Association d’un image à une sensation
> Archivage au quotidien - trace du temps
> Archivage du sensible - journal - propre au temps, à l’instant
> Deux présences : physique et dite

Peut-être ne pas prendre de photo, simplement dire au réveil : J’ai faim, j’ai envie de faire pipi, je suis fatiguée, je suis de bonne humeur…?
> Affichage de l’information aléatoire, construction d’archives par l’assemblage aléatoire de mots

(24/01/2006)
Un blog qui générerait un court article (une phrase ?) aléatoirement tous les jours.
Le système pioche dans une banque de mots que j’ajoute au fur et à mesure, en écrivant moi-même des articles.
Les choses que j’écris sont traduites / retranscrites / re-visitées, publiées en “écriture automatique”.
L’écriture automatique est associée à la notion d’inconscient (surréalisme).
Ce semblant d’illogique est très lié à mon sens aux divagation que l’on peut avoir dans ce type d’états second -divagation, rêverie, réflexions au moment de s’endormir. Les idées s’associent, paraissent totalement pertinentes et impossible à composées autrement.
L’entre possède sa propre réalité, diffusée, moelleuse et révélatrice.

Ce que publie le blog, c’est une réalité parallèle, une interprétation de la perception première des choses. C’est une présentation d’archives (rapports écrits) établie sur une nouvelle logique / illogique.

Nous sommes irresponsables des bizarreries de notre cervelle. Nous ne pouvons que chasser l’immoral et l’illogique, mais non l’empêcher de venir.
[Jules Renard] Extrait de son Journal 1887-1892

(25/01/2006)
Rapport écrit de la présentation d’Hervé Abbadie de l’entre-deux le 24/01/06

L’entre-deux n’est pas un état, n’est pas statique
Il est un passage, un devenir

Il sépare et réunit deux extrêmes, converti l’un en l’autre.

C’est le temps de transformation entre deux états. Pas l’avant, pas l’après, mais ce qui ce passe entre deux instants plus ou moins stables.

G.Deleuze :
L’intéressant c’est le milieu…

W. Benjamin - Petite histoire de la photographie
l’”inconscient optique”
ossature, invisible

> Voir aussi le “devenir-conscient“(Bewusstwerden) de Moholy-Nagy

(8/02/2006)

J’archiverai bien des captures d’écran de mes archives sur mon ordinateur aussi…


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