Archive de catégorie

Ce qui suit est une liste de toutes les entrées pour la catégorie Élise Domec.

DVD + livret final

Data : Archives personnelles, archivages, bases de données, mémoires…
Atelier (ARC) proposé par Tom Drahos et Reynald Drouhin aux élèves de 4 et 5 ème année Art (École des beaux-arts de Rennes, 2006) avec les interventions de Grégory Chatonsky (workshop et conférence) et Dominique Blais (conférence).
Toutes les étapes de ce projet ont été archivées sur un blog :
http://dat.a.free.fr
Ce DVD présente des recherches plastiques et des documents sur la thématique de la mémoire et de l’oubli. Les propositions faites peuvent être des vidéos ou animations (Lights, Ophélia, Red) des diaporamas de photos (6m2, Passages) ou dessins (Recueil de formes essentielles), des captures de site web (La révolution a eu lieu ˆ New York, Gilgamesh, Mémoires nomades), des performances (1 heure de temps, Cursor memory) ou installations (Spool, Total exhibition).
Certaines propositions utilisent les spécificités du DVD, d’autres utilisent simplement le support DVD comme un moyen de visualisation ou de conservation des données.
Les enseignants et intervenants ont également participé au DVD Vidéo.
Durée globale environ 110 mn, accès aléatoire sur le logo.

pdf du livret final


what’s news?

Nouveau Projet : 226 prises de vues en nocture…une recherche sur le déplacement de la lumière dans les différentes fenêtres de l’immeuble… (rappelle le procédé technique du “slit-scan”)

Slit2web.jpg


Le résumé pour dvd…

Mémoires nomades.
Ma réflexion porte sur l’idée globale de pouvoir représenter l’espace du passage inconscient du mot à l’appel du souvenir.
Plusieurs questionnements construisent ma réflexion :
Comment notre mémoire est-elle sollicitée au quotidien ? Comment dans notre langage un mot peut-il être déclencheur d’une image, d’un souvenir ? Comment s’opère ce passage? Comment dans cette accumulation d’informations notre cerveau gère t-il ces données ?

Notre apprentissage du langage se fait par l’assimilation de signes dont nous recueillons des significations. C’est par un travail mental ou plus précisément par un réseau sémantique, que notre cerveau associe les mots avec lesquels on construit et organise du sens.
Un réseau sémantique se présente sous la forme d’un ensemble de nœuds, correspondants chacun à un concept, reliés entre eux par des liens qui peuvent être activés. Attribuer un sens consisterait à activer un certain nombre de ces connexions au sein de ce réseau.

Ce qui m’intéresse particulièrement à travers cette recherche c’est l’idée « rhizomique » à partir de laquelle notre cerveau relie des données, les associe, imaginer ces réseaux, ces connections, qui sont autant d’idées à composer selon chaque individu.
… ce même procédé que l’on retrouve en informatique, une navigation entre connectiques, un lien qui nous entraîne sur un éventail de possibilités.
Une errance sur le réseau ou dans notre mémoire, qui peut au final nous conduire vers des espaces inattendus…

Description du projet

Dans un premier temps, j’ai crée une liste à partir d’une collection de mots, issus de diverses lectures, magazines ou quotidiens…. Détachés de leurs contextes, ces mots ouvrent un nouvel espace, une proposition à imaginer ou se perdre.
Chaque mot numérisé fonctionne selon un mode aléatoire ce qui permet de gérer de manière totalement imprévue, la lecture des mots qui compose l’animation.
L’effet produit est hypnotique par la rapidité d’affichage des mots. Tous les mots ne sont pas lisibles, aussi impalpables que l’instant même où jaillit le souvenir.


sphèrique

Suite au 1er travail des mots >>>
Déf. : « Un réseau sémantique se présente sous la forme d’un ensemble de nœuds, correspondants chacun à un concept, reliés entre eux par des liens qui peuvent être activés. Attribuer un sens consisterait à activer un certain nombre de ces connexions au sein de ce réseau. »

Pour la navigation:
je pars de l’idée de la forme parfaite qu’est la sphère ; a l’intérieur un système d’arborescence qui permettra de visualiser mes travaux réalisés jusqu’ici.
La prochaine étape est la modélisation de cette sphère sur logiciel 3D.

superspher.jpg

***/ j’ai trouvé un travail de Ben Fry, “anemone” qui utilise des méthodes de visualisation de grandes quantités de données et crée des systèmes organiques qui réagissent et répodent à l’influx de données..
http://acg.media.mit.edu/people/fry/anemone/applet/

et >http://www.tom-carden.co.uk
programming.jpg


la base de données

Suite au projet “Mémoires nomades” je décide de poursuivre cette idée de connections, en rapportant ce travail à une arborescence de mon parcours artistiques (dessin sur papier que je ne qualifierai pas, vu la compléxité du schéma!)

Sous les conseils de Grégory, je crée donc une base de données très simple, en relation avec l’ensemble de mes projets artistiques.

A terme, il s’agit de me permettre une lecture plus compréhensible de mon travail sous forme d’une navigation, entre tous mes projets.

Base de données/
Image 4.png

L’avantage d’une base de données comme celle-ci et d’avoir fait réapparaître des projets qui semblaient oubliés (déjà!), de pouvoir tenir à jour les informations et surtout de les retrouver.


mémoires nomades (le projet)

Ma réflexion porte sur l’idée : comment notre mémoire est sollicitée au quotidien ? Comment dans notre langage un mot est déclencheur d’une image, d’un souvenir ? comment se fait ce passage?

C’est représenter la frontière/l’espace entre ce passage inconscient du mot à appel du souvenir la mémoire.
– L’intention de cette recherche est de pouvoir développer des réseaux, des connections « puzzle » mettre en relations des idées composer une navigation comme celle sur le net, d’un lien qui nous entraine sur une multitude de possibilités.

Comme point de départ, une collection de mots :
Débutée en février 2oo4, j’ai constitué une collection de mots issus de diverses lectures, et organisé formellement une liste.
Ma première démarche fut de soumettre cette liste à des auteurs, présents lors du Salon du Livre de Pau. Ces mots détachés de leurs contextes perdent leurs sens, que je me réapproprie. En résulte une liste ouverte, qui offre autant de possibilités à imaginer.

*l’Ecriture fragmentaire/
Aujourd’hui l’écriture est à l’économie, avec l’utilisation de messages électronique comme les « texto » où les mots prennent une forme réduite, limités par le nombre de caractères.

Description/
Dans un premier temps, j’ai numérisé chaque mot et ajouté à l’ensemble une fonction aléatoire (random).
Cette fonction permet de gérer de manière imprévue, la lecture des objets qui compose l’animation.
L’effet est inoptique par la rapidité d’affichage des mots. Aussi impalpable que l’insant meme où jaillit un souvenir.
Comme ces images « latentes » résiduelles qui stagnent dans notre mémoire. Les mots sont un moyen de sustitution de notre mémoire.


mémorisation des navigateurs

Le navigateur mémorise les recherches passées par classement alphabétique.
historique d’une recherche, par jour, la semaine derniere, le mois dernier…Image 2.png
Image 31.png